Des monocouches de peptide ont été développées afin de minimiser l’adsorption non-spécifique dans le sérum brut.  Elles sont composées de courtes chaînes d’alcanethiol greffées à un peptide dont l’extrémité C-terminale est exposée au milieu.  Il a été démontré que la capacité  de ces monocouches peptidiques à bloquer l’adsorption non-spécifique est supérieure à celle du PEG-COOH.  Nous travaillons au développement de monocouches peptidiques limitant l’adsorption non-spécifique du lysat cellulaire.

Nous travaillons aussi avec d’autres types de fonctionnalisations de surface novatrices appliquées à la détection, basées sur des monocouches liquides ioniques et sur des polymères à empreinte moléculaire (molecular imprint polymers, MIP).  Les monocouches liquides ioniques ont la capacité de favoriser l’efficacité des biorécepteurs tout en minimisant l’adsorption non-spécifique dans les biofluides bruts.  Les MIP sont utilisés comme matrices d’extraction dans la fabrication de senseurs conçus pour la détection de petites molécules dans l’environnement.

Monocouches de liquide ionique

Pavillon Roger-Gaudry, S-336
2900 Boul. Édouard Montpetit
Montréal, QC, Canada
H3T 1J4

La chimie de surface sert comme point d’ancrage aux biorécepteurs moléculaires lors de la construction d’un biosenseur, mais elle sert aussi de barrière visant à limiter l’adsorption non-spécifique de molécules provenant de la matrice.  Nous développons de nouvelles chimies de surface permettant à la fois de maximiser la réponse spécifique du biosenseur à la cible visée et de minimiser l’adsorption non-spécifique des fluides biologiques.

Chimie de surface peptidique

Chimie de surface pour détection dans les fluides biologiques

© 2015 Masson Group | conception: H. Yockell-Lelièvre

Polymère à empreinte moléculaire (MIP)